Avant que la discussion parlementaire du projet de loi sur la fin de vie ne soit prématurément close du fait de la récente dissolution de l’Assemblée nationale, la direction de Sainte-Elisabeth avait convié l’ensemble des parlementaires de la région PACA à visiter la clinique. Ils sont une douzaine de députés et sénateurs, toutes sensibilités confondues, à avoir fait le déplacement afin de voir et comprendre pour mieux se positionner.
En 2022, le président de la République annonçait le lancement d’un débat national sur la fin de vie, ouvrant ainsi la voie à une possible légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté dans notre pays. En avril dernier, le Gouvernement a présenté en conseil des ministres un projet de loi sur le sujet. La discussion débutait le mois suivant à l’Assemblée nationale, invitant les parlementaires à se positionner sur les enjeux humains et éthiques liés à l’accompagnement de la fin de vie.
Les soins palliatifs au cœur du débat
La question prioritaire d’un accès universel aux soins palliatifs en France était évidemment au cœur des débats. Force est cependant de constater qu’une grande majorité de nos concitoyens ignore ou méconnaît ce que recouvrent ces termes. De quoi parle-t-on réellement quand on évoque les soins palliatifs ? Afin qu’ils puissent eux-mêmes se déterminer et juger concrètement de la réalité de la médecine palliative, nous avons invité l’ensemble des parlementaires de la région PACA à se rendre sur le terrain, en visitant un établissement aux avant-postes de l’accompagnement des personnes en fin de vie par les soins palliatifs en France : la Clinique Sainte-Elisabeth.
Une douzaine de parlementaires au rendez-vous
Dans le sillage d’Agnès Firmin Le Bodo, ex-ministre de la Santé et rédactrice du projet de loi, ils sont une douzaine de députés et sénateurs, sur la soixantaine d’élus parlementaires que compte la région PACA, à avoir fait le déplacement avant que la discussion ne soit finalement interrompue sans vote d’ l’Assemblé nationale. Lionel Royer-Perreaut, Brigitte Devésa, Jean-Michel Arnaud, Stéphane Ravier, Gisèle Lelouis, Emmanuel Taché de la Pagerie, Pascale Boyer, Mohamed Laqhila, Joëlle Melin, Bénédicte Auzanot ou encore Anne-Laurence Petel ont ainsi tous pu visiter Sainte-Elisabeth, rencontrer et échanger avec patients et soignants afin de se faire un avis éclairé sur la façon dont il est aujourd’hui possible, sans acharnement thérapeutique, de gérer humainement la souffrance physique et psychique des personnes en fin de vie. Pour appuyer la position de notre établissement en faveur des soins palliatifs, nous leur avons remis un dossier argumentaire qui invite les décideurs publics à soutenir une aide active à vivre, dans le cadre d’un accompagnement personnalisé, conjuguant écoute et innovation au service des patients et de leur famille.
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